Titre : Marie Curie
Auteur : Gilberte Dietzel
1 illustration (couverture)
Classe : 10e-11e
Prix : 5,00 €
C'est le 7 novembre 1867 que naquit en Pologne, dans la vieille ville de Varsovie, une petite fille nommée Maria Slodowska. Maria, cinquième et plus jeune enfant d'une famille d'intellectuels polonais, allait faire des découvertes qui devaient révolutionner le monde scientifique. Venue à Paris faire des études de mathématiques et de physique, elle y rencontra Pierre Curie et l'épousa en 1895. Marie Curie découvrit la radio-activité puis, avec l'aide de son époux, isola le radium. En 1903, elle obtint avec Pierre Curie et Henri Becquerel le prix Nobel de physique.
Demeurée seule après la mort accidentelle de Pierre en 1906, elle éleva ses deux filles tout en continuant ses recherches, qui lui valurent en 1911 un deuxième prix Nobel, le prix Nobel de chimie. Ignorant tout des dangers du rayonnement radioactif, Marie s'y exposa des années durant et en mourut à l'âge de soixante-six ans.
Ce livre relate le destin extraordinaire d'une femme douée d'une intelligence et d'une force de caractère hors du commun, qui vécut à contre-courant des attentes de son époque tout en assumant des rôles divers et parfois contradictoires.
En raison de délais très courts, cette première édition parait sans partie vocabulaire.
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Une Polonaise à Paris
Pendant ses moments libres, Maria apprenait seule les mathématiques, la chimie et la physique. Mais elle ne pouvait pas faire de travaux pratiques ni d'expériences. Finalement elle eut de la chance: son cousin qui avait fondé un laboratoire clandestin autorisa Maria à réaliser des expériences simples de physique et de chimie dans son laboratoire.
Un jour, Bronia écrivit à Maria et l'invita à venir à Paris. Bronia s'était mariée avec un étudiant en médecine, Casimir Dlubski. Maria hésita, car elle avait revu son Casimir, Casimir Zorawski. Mais les parents de Casimir ne voulaient toujours pas qu'ils se marient. Maria tomba dans une courte période de dépression.
En 1891, à vingt-quatre ans, Maria Sklodowska monta dans un wagon de troisième classe et partit pour Paris. C'était un vrai déménagement : elle avait envoyé par le train son matelas, des draps, des couvertures, des serviettes. Et, dans une grosse valise, elle avait envoyé tout ce qu'il fallait pour deux ou trois ans. Pas question d'acheter quelque chose à Paris. Pas même le thé.
Page modifiée le 10 septembre 2024